Que m’importe que l’on te juge,
Qu’ignorant quel fut ton tourment
L’on parle maladroitement
De ton coeur, qui fut sans refuge ?
– Moi je n’oublierai pas le jour
Où j’ai vu, dans la triste chambre
Qu’un chaud soleil colorait d’ambre,
Dédaignant tout humain amour
Ton oeil appeler au secours…
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles